La Maison du Cygne et le patio

Maison du Cygne - Centre d’Art et Jardins paysagers

Propriété Romain Boyer, la Maison du Cygne a été construite au XXème siècle, et fait aujourd’hui partie du patrimoine historique de la ville. Elle est d’ailleurs classée parmi les sites départementaux à sauvegarder. Endommagée et dégradée durant de trop longues années, cette magnifique demeure entourée d’un puits et d’un lavoir, au milieu du bois de la Coudoulière planté de pins et de chênes, est à présent un centre d’art reconnu et labellisé par les Affaires Culturelles du Conseil Général du Var.

Plusieurs mois de réhabilitation auront permis de conserver à l’édifice son authenticité, car il était primordial de revaloriser ce lieu historique sur un site authentique. Les travaux réalisés ont su respecter le cachet original de la construction. Dotée d’une architecture typique du début du siècle dernier (murs et ossatures en pierre, encadrements et chaînages en briques vernissées, toit en tuiles), la Maison du Cygne relève une génération artisanale qui s’est forgée auprès des maîtres maçons et maîtres potiers.

Ce site d’expositions, ouvert depuis le 12 Octobre 2001 à tous les publics et à tous les styles d’expression artistique et plastique regroupe, sur 400 mètres carrés, plusieurs salles et galeries toutes dédiées à l’art contemporain. Par ailleurs, un éco-musée situé à l’étage rappelle l’histoire du lieu ainsi que des femmes et des hommes qui ont travaillé à la tuilerie Romain Boyer.

La Maison du Cygne, La Maison du Patrimoine, La Batterie du Cap Nègre, constituent le Pôle Arts Plastiques de la ville de Six-Fours-Les-Plages. Avec l’Espace Jules de Greling, ces quatre sites voués à l’art en général proposent des expositions qui mettent en exergue les différents courants d’art ainsi que les arts et traditions populaires. La labellisation « Pôle d’excellence pour la valorisation des Arts plastiques » a été attribuée à la Maison du Cygne, quelques mois après son ouverture au public.

A l’extérieur de la dite Maison, (à l’arrière) le visiteur peut découvrir le jardin potager, une forme d’art qui sent bon la Provence… Aménagé, en été 2003, sur les 1600 mètres de terrain en friche à l’ouest de la Maison du Cygne, un jardin original a vu le jour. Il se compose d’un potager, d’un verger et d’une roseraie. Le potager est constitué de 20 plessis en osier dans lesquels sont cultivés des légumes et plantes aromatiques. Le verger est constitué d’une vingtaine d’arbres fruitiers. Quant à la roseraie, elle permet de découvrir une centaine de variétés.

Au beau milieu des pins parasols, le jardin potager offre aux visiteurs de ce haut lieu d’expositions un endroit de douce chaleur où il fait bon se promener. Ce jardin a été revalorisé en mai 2005 par la création d’une courtine en brique et en osier qui s’intègre parfaitement dans l’environnement de La Maison du Cygne. C’est l’association « Alpes de lumière » qui a eu en charge la construction très artistique du muret en brique, tandis que Blaise Cayol, artiste-paysagiste, a patiemment tressé l’osier pour offrir le plus bel écrin aux fleurs et légumes. Comme d’immenses corbeilles sortant de la terre, ou harmonieux paravents filtrant le vent, ces créations donnent une touche naturelle à ce magnifique jardin potager…

Le coin du jardinier

En direct du jardin du Cygne

La Tuilerie Romain Boyer

Situé en bord de mer, entre la pointe du Cap Nègre et le Rayolet, le quartier de la Coudoulière constitue une plaine dominant le rivage. Le sous-sol de la Coudoulière renferme un important gisement d’argile, propice à l’activité de la terre cuite. La proximité de bois – source de combustible – et l’existence d’une nappe phréatique abondante ne pouvaient que favoriser l’implantation d’une activité de tuilerie briqueterie.
La présence de tuiliers à la Coudoulière est attestée au moins depuis le début du XVIIIème siècle.
Les tuiles et briques sont obtenues à partir d’argile pétrie, moulée puis cuite au four (cuisson perfectionnée par la mise au point en 1850 d’un four innovant à feu mobile continu dénommé four Hoffmann.)

De 1900 à 1914 

Etienne Boyer (1857-1926), industriel marseillais à la tête de la société des ciments et chaux Romain Boyer, s’intéresse à l’industrie tuilière alors en plein essor. C’est dans le quartier de Six-Fours qu’il décide d’établir un centre de production de terres cuites. Il fonde la société des Tuileries Romain Boyer le 28 mai 1900.
Sitôt formée, la société entreprend la construction de l’usine ainsi que l’aménagement du port de la Coudoulière (1901 – 1903).
La tuilerie – briqueterie est édifiée en 1901. Cette usine, abrite sur trois niveaux le cycle complet de la fabrication des tuiles et des briques.




La première guerre mondiale 

La société Romain Boyer bénéficie jusqu’en 1914 de la situation prospère du marché des tuiles et des briques. Mais éclate alors le premier conflit mondial qui a de lourdes incidences sur le marché de l’usine.
Un briquetier, deux presses à tuiles au lieu de six en pleine marche et un four à feu continu assurent une production très réduite écoulée localement. En juin 1920, le second four est remis en marche doublant ainsi la production de tuiles qui retrouve progressivement son niveau d’avant-guerre.

Crise et dépression (1930-1939)

La crise économique mondiale de 1929 met fin à une période de prospérité.
La tuilerie Romain Boyer, malgré l’effondrement de ses ventes de tuiles à l’étranger, maintient ses deux fours en activité grâce aux débouchés de la région toulonnaise et de l’Afrique du Nord.
Une nouvelle carrière est ouverte plus près de l’usine afin de faire des économies de personnels et de matériels et ainsi réduire le prix de revient.

L’usine dans la seconde guerre mondiale 

A la mobilisation, en septembre 1939, le départ d’une grande partie du personnel ne permet de maintenir qu’une activité ralentie.
L’année 1944 est catastrophique pour l’usine.
Abandonnés, elle et les logements sont pillés et vandalisés. Durant les combats de la Libération, les Allemands sabotent les jetées du port.



L’après guerre 

En 1945, des prisonniers Allemands et italiens sont affectés à la remise en route de l’usine. Le port est rétabli et dragué en 1948-1949. Dans le même temps, la modernisation de l’outillage industriel est entamée. Avec les deux fours Hoffmann en marche, la production de 1948 retrouve un niveau supérieur à celui de l’avant-guerre. Après les années noires s’opère un regain d’intérêt pour une architecture plus respectueuse de la tradition provençale. La société Romain Boyer acquiert en 1950 la licence de fabrication de la tuile romane. L’engouement est tel que les délais de livraison atteignent 3 à 4 mois.

Le déclin

Grande consommatrice d’argile, la tuilerie devait en permanence recourir à la diversification de ses approvisionnements, pour en maintenir la quantité et la qualité. Le déclin de la production, accentué par la concurrence et les problèmes d’approvisionnement en argile, conduit à fermer les portes de l’usine de Six-Fours en 1967. Elle est démolie l’année suivante.

Agenda

Les prochains événements à la Maison du Cygne
Centre d’Art et Jardins paysagers

La Maison du Cygne

Jardin Paysager

100 tonnes de tuiles concassées
1150 Plantes
40000 Tuiles
10900 m² de surface

Six Fours les Plages

Le site officiel de la Ville de Six Fours

ville-six-fours.fr

Pôle Arts Plastiques

Valorisation et de diffusion des arts plastiques au travers d'expositions et de rencontres d'artistes

poleartsplastiques.ville-six-fours.fr

Informations pratiques

Informations pratiques

  • 209 Chemin de la Coudoulière
    83140 SIX FOURS LES PLAGES
  • Tous les jours
    9h-12h & 14h-18h (15 avril au 15 octobre)
    9h-12h & 14h-17h30 (15 octobre au 15 avril)
    Fermé les dimanches matin, lundis & jours fériés.
  • Entrée libre
  • 04 94 10 49 90
  • Nous vous demandons de ne cueillir aucune plante, même sauvage. Par votre comportement respectueux, vous contribuez à la protection du jardin. Merci

A votre écoute